Ce lundi, la Cour suprême des États-Unis, à savoir le sommet du pouvoir judiciaire sur place, a décidé que les clients d’Apple pouvaient, s’ils le souhaitaient, attaquer le fabricant au sujet de l’App Store et du monopole qu’a la boutique d’applications sur iOS.

Tout a commencé en 2011 quand des clients se sont plaints qu’il n’était pas possible d’installer des applications sur iPhone et iPad sans passer par l’App Store. Du coup, Apple peut imposer ses règles et prendre les 30% de commission. S’il était possible d’installer un App Store alternatif ou directement passer par Internet par exemple, il y aurait plus de libertés et moins de contraintes (pour les développeurs notamment).

Les plaignants veulent surtout pouvoir installer des applications sans passer par l’App Store parce qu’ils sont persuadés que les prix seraient inférieurs, étant donné qu’Apple ne prendrait pas 30% de commission, ce qui laisserait un peu plus de marge de manœuvre aux développeurs.

L’affaire a donc commencé en 2011, avant d’être annulée en 2013. Elle a refait surface en 2017 et continue aujourd’hui. De son côté, Apple a déjà affirmé qu’il ne définissait pas les prix (les développeurs ont accès à plusieurs paliers) et qu’il ne violait pas les règles en matière du monopole.