GrayKey semble avoir repris du service. Ce boîtier a été utilisé récemment par le FBI pour accéder aux données d’un iPhone 11 Pro Max qui était verrouillé. La protection mise en place par Apple a ainsi été contournée.

L’iPhone appartenait à Baris Ali Koch, un homme accusé d’avoir aidé son frère condamné à fuir le pays en lui fournissant ses propres documents d’identité et en mentant à la police. L’avocat de Baris Ali Koch a assuré Forbes que l’iPhone 11 Pro Max était bel et bien verrouillé et que le mot de passe n’avait pas été donné au FBI. De plus, le FBI n’a pas obligé Baris Ali Koch à regarder son iPhone pour qu’il se déverrouille avec Face ID. L’affaire remonte à octobre dernier mais n’a été dévoilée qu’aujourd’hui.

Le boîtier GrayKey, vendu par Grayshift, a fait parler de lui pour la première fois en 2018 et se veut utilisé par les forces de l’ordre pour accéder aux iPhone verrouillés. Apple a trouvé les méthodes utilisées et a bloqué GrayKey avec iOS 12. Il semblerait maintenant que Grayshift ait trouvé d’autres failles à exploiter pour mettre à jour GrayKey.

Le cas de l’iPhone 11 Pro Max soulève en tout cas des questions sur la récente demande du FBI qui veut qu’Apple l’aide à déverrouiller deux iPhone ayant appartenu au tireur qui a fait trois morts à Pensacola en décembre. Les iPhone sont des iPhone 5 et iPhone 7. Autant dire que GrayKey devrait facilement accéder aux données et que le FBI ne devrait pas avoir besoin de l’aide d’Apple.