À 24 heures de l’audition de Tim Cook et des autres patrons des GAFA devant le congrès américain pour étudier leurs pratiques potentiellement anticoncurrentielles, Phil Schiller, le vice-président d’Apple chargé du marketing et de l’App Store, défend les 30% des commissions qui sont pris sur l’App Store.

Phil Schiller explique qu’Apple avait une ambition au lancement de l’App Store en 2008 : « un seul ensemble de règles pour tout le monde, pas d’offres spéciales, pas de conditions spéciales, pas de code spécial, tout s’applique de la même manière à tous les développeurs », explique-t-il à Reuters. Il souligne que cette règle commune n’était pas d’actualité dans le monde de l’ordinateur.

Mais voilà, Apple prend 30% de commission sur chaque achat d’application ou microtransaction. Apple impose également aux développeurs d’utiliser son système de paiement. Pour Phil Schiller, cela s’explique par l’envie de protéger la vie privée des utilisateurs. « Imaginez que vous deviez saisir vos données bancaires dans toutes les applications que vous avez utilisées », note le dirigeant.

En attendant, la position d’Apple dérange beaucoup de développeurs aujourd’hui qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser le service de paiement d’Apple et donc verser les 30% de commission. Phil Schiller se défend sur le sujet en expliquant que des milliers d’ingénieurs font le nécessaire pour sécuriser les serveurs de l’App Store et que cela a un coût. Il est toutefois bon de noter qu’Apple demande 99€/an aux développeurs pour avoir un compte et distribuer leurs applications sur l’App Store.