App Store et vie privée : Apple détaille les éléments qui seront affichés
Apple a partagé de nouvelles informations concernant les fiches de chaque application sur l’App Store. Les développeurs vont devoir indiquer des détails sur la vie privée, à l’instar des informations nutritionnelles que l’on retrouve pour la nourriture. Cela permettra à l’utilisateur de se faire une idée sur la confidentialité avant de télécharger une application.
Les développeurs devront dire si leurs applications collectionnent telle ou telle donnée. Voici ce qu’ils devront indiquer à Apple :
- Informations personnelles (nom, adresse e-mail, numéro de téléphone, adresse postale, etc)
- Santé et activité physique (données médicales, etc)
- Données financières (coordonnées bancaires, salaires, etc)
- Localisation (localisation précise ou location approximative)
- Données sensibles (orientation sexuelle, handicap, religion, etc)
- Contacts
- Contenus (accès aux photos, messages, photos, vidéos, historique, liste d’achats, etc)
- Utilisation de l’appareil (nombre d’interactions enregistrées)
- Publicités
- Diagnostics (crashs de l’iPhone, etc)
Une fois que les développeurs diront à Apple si telle ou telle donnée est collectée par leurs applications, Apple l’affichera sur l’App Store pour informer l’utilisateur. Des applications comme Facebook risquent d’avoir une longue liste en tout cas au vu de toutes les données qui sont collectées.
Il faudra s’assurer que tout le monde joue le jeu et, surtout, que tous les développeurs soient sincères. Apple ne dit pas précisément quand cette nouveauté sera en place, si ce n’est que ce sera lancé plus tard en 2020. On imagine que ce sera disponible avec iOS 14.
Parfait , en théorie.
Pour que ce soit parfait il faudrait que pour telle ou telle donnée collectée on puisse dire non je ne vous la donne pas et que pour autant on puisse utiliser le service. Par exemple Pokémon Go est devenu un vrai spyware en agrégeant des tonnes de données, mais si on le refuse on n’a que la possibilité de rejeter les conditions générales d’utilisation et de facto on ne peut utiliser le service. En Allemagne il est envisagé que les conditions générales ne soient pas établies d’un seul bloc mais que pour tout ce qui concerne les données personnelles on choisisse et malgré des refus ce n’est pas « éliminatoire »