La plupart des plaintes visant l’App Store, qu’elles viennent des utilisateurs d’apps, des développeurs, ou des autorités de régulation, s’appuient généralement sur les aspects monopolistiques de la boutique d’Apple. Les règles/contraintes qui pèsent sur les développeurs, le système de paiement (« taxe Apple), ainsi que la politique éditoriale sont généralement considérés comme absolument incontournables.

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En Australie aussi, l’App Store est dans le viseur du régulateur à la consommation. Et Apple a décidé de se justifier avec un argument surprenant : l’App Store ne serait pas le seul canal pour diffuser des applications. Le californien affirme ainsi qu’il existe de « multiples moyens » pour toucher l’utilisateur final, à l’instar du web, et rapelle à ce sujet qu’il n’exerce aucun contrôle et aucune restriction sur les contenus affichés via Safari (encore heureux serait-on tenté de dire…).

Les web-apps seraient même particulièrement concurrentielles avec les apps iOS natives selon Apple. L’argument a bien sûr d’énormes limites : les web-apps reposent essentiellement sur un bon service de cloud derrière, service dont ne disposent pas nombre de studios. Quant aux web-apps, elles sont moins complexes et moins performantes que leurs homologues en natif, un constat qui est encore plus vrai concernant les jeux.