Depuis des mois Epic Games tonne avoir été dans son bon « droit » en bravant les règles de l’App Store. Dans le même temps, Apple était accusé d’avoir abusé de sa position de maitre des clefs en virant Fortnite de sa boutique. Une question a surplombé les débats de cette 3ème journée de procès : Epic Games n’aurait-il pas fait pareil ? Après tout, Epic gère aussi l‘Epic Games Store, dont les règles s’appliqueraient de façon très dures vis à vis des contrevenants. Lors du procès, les avocats d’Apple ont appuyé fortement sur cette contradiction, variation du « faites ce que je dis mais pas ce que je fais… ».

Epic Games Nineteen Eighty-Fortnite

Ainsi, Andrew Grant, directeur technique d’Epic Games, a été passé au grill par les hommes de Cupertino. Ces derniers ont souhaité savoir si le non-respect des CGU de l’EGS pouvait conduire à une exclusion de la plateforme, voire à un bannissement définitif. Le responsable d’Epic a fini par répondre que l’exclusion était bien l’une des peines prévues en cas d’infraction aux CGUs. Les avocats d’Apple se sont alors étonnés qu’Epic puisse se plaindre d’une mesure… qu’il aurait pourtant appliqué à d’autres dans une situation similaire. Pour Apple, la mise à jour de Fortnite permettant de contourner le système de paiement d’Apple s’apparente donc dans ce contexte à une action « malhonnête », pire encore, à de « l’hypocrisie ». La suite de ce drama judiciaire demain à la même heure (voire un peu plus tôt).