Le futur « Super Campus » d’Apple n’a pas l’air d’emballer tout le monde, c’est le moins qu’on puisse dire… Pourtant, lors de la présentation du projet par Steve Jobs himself, il y a quelques mois (Lire : Steve Jobs esquisse les plans d’un nouveau campus futuriste !), l’équipe municipale de Cupertino semblait très heureuse en découvrant les ambitions architecturales de la Pomme. 

Depuis, quelques voix s’élèvent pour critiquer ce « Super Campus ». Il fallait s’y attendre, ce sont les riverains, qui les premiers, voient d’un mauvais œil la sortie du sol de cet immense bâtiment (pouvant accueillir 13000 employés). Pour eux, l’augmentation du trafic routier engendré par ce grande nombre d’employés risque d’être too much pour une aussi petite ville… Mais les riverains sont pas les seul à voir les choses ainsi, puisque Christopher Hawthorne, journaliste chroniqueur au LA Times est du même avis.

Capitalisme pastoral

Pour cet expert urbanistique, « ce projet de cocon est rétrograde », une tendance forte dans les années 60-70, a été « à l’origine de l’isolement des entreprises dans des espaces péri-urbains (…)». L’auteur appelle ça le « capitalisme pastoral », celui des entreprises tournant le dos aux villes et se « désengageant de l’espace public ».

Pour finir, Christopher, souligne l’absence de confirmation par Apple, de la paternité architecturale du projet, pour le moment attribuée à l’architecte Norman Foster. Rendez-vous dans quelques mois pour en savoir un peu plus.

Source | Los Angeles Times via M4E