A stanford, en 2005, Steve Jobs avait pris la parole au pupitre d’une assemblée d’étudiants. Ses quelques mots résument à eux seuls ce qui animait le coeur de l’Homme et du Patron d’Apple.

Voici la vidéo du discours dans son intégralité, en VOST FR :

Et en voici des extraits :

« Se souvenir que je serai mort bientôt est l’outil le plus important que je connaisse pour m’aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout – toutes les attentes, toute la fierté, toute les craintes d’échec – toutes ces choses disparaissent face à la mort, vous laissant seul face aux choses vraiment importantes. Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre votre cœur ».

« (…) Il y a environ un an, on découvrait que j’avais un cancer. À 7h du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était un pancréas ! Les médecins m’annoncèrent qu’il s’agissait sans doute d’un type de cancer incurable, et qu’il ne me restait que trois à six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre de l’ordre dans mes affaires — un euphémisme pour « préparez-vous à mourir ». Cela signifie d’avoir à dire à ses enfants en quelques mois tout ce que l’on pensait pouvoir leur dire ces dix prochaines années. Cela signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. Bref, faire vos adieux. »

(…)

« Après cette expérience, je peux vous dire avec plus de certitude que lorsque la mort n’était à mes yeux qu’un concept vaguement intellectuel : personne ne veut mourir. Même ceux qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est notre destinée commune. Personne n’y a jamais échappé. C’est pour le mieux, car la mort est probablement la plus belle invention de la vie. »
« Elle débarrasse de l’ancien pour faire place au nouveau. En ce moment, vous représentez le neuf, mais un jour vous deviendrez le vieux, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d’être aussi théâtral, mais c’est la vérité. »

(…)