Corellium et Apple ont enterré la hache de guerre en 2021, mais des documents relatifs au procès entre les deux sociétés s’avèrent assez accablants pour l’éditeur de la solution de virtualisation d’iOS. L’un des documents (de plus de 500 pages !) fournis à la justice par les avocats d’Apple semble en effet indiquer que Corellium aurait fourni ses solutions de virtualisation à des entités bien peu recommandables.

Hacker Illustration

Ainsi, Corellium aurait eu pour client des pays peu soucieux des libertés individuelles (comme les Émirats arabes unis) mais aussi des entreprises ou organisations assez « borderlines », à l’instar de la société de cybersécurité Dark Matter, Pwnzen Infotech (fondée par les hackers chinois du groupe de pirate Pangu Team) ou bien encore la firme israélienne NSO, à qui l’on doit le tristement célèbre outil d’espionnage Pegasus. Pour rappel, le spyware Pegasus s’est retrouvé au cœur d’un énorme scandale après que des journalistes du monde entier aient fait la démonstration que cet « outil » était principalement utilisé pour espionner des personnalités politiques, des avocats, des journalistes et des militants des droits de l’homme.