L’iPhone est le principal promoteur de l’eSIM dans le monde
Souvent accusé de favoriser ses propres standards et solutions maison, Apple a pourtant été régulièrement un accélérateur de technologies et de normes. La souris et l’interface graphique multifenêtrage, le port USB, le Firewire, la fin de la disquette et le CD-ROM, les interfaces tactiles pour mobile sont autant de technologies qui ont été mises en avant voire démocratisées par la firme de Cupertino. L‘eSIM se rajoute à cette longue liste des technologies boostées par Apple. Si l’on en croit le livre blanc que vient de publier Juniper Research, Apple est pour l’instant le principal promoteur de la SIM « virtuelle » – en fait une SIM bien physique mais enfichée sur la CM et reconfigurable à merci – et ce pour une raison simple : les iPhone commercialisés aux Etats-Unis ne proposent plus que l’eSIM, contrairement aux appareils vendus dans le reste du monde (et pour rappel, l’iPhone, c’est 50% des ventes de smartphones aux US).
Moins d’1 milliard de smartphones avec eSIM seraient en circulation dans le monde, et sur ce nombre donc, des centaines de millions d’iPhone. Plusieurs rumeurs indiquent aussi que l’iPhone 15 sera uniquement doté de l’eSIM en Europe, à l’instar de son homologue américain. Apple aura vraiment montré la voie : Juniper Research estime ainsi que le marché du mobile eSIM représentera 3,5 milliards d’appareils en 2027, et ce malgré les nombreuses réticences des opérateurs. L’eSIM deviendra de toute façon incontournable dès lors que la puce SIM sera intégrée au SoC du mobile, comme cela est prévu pour la technologie iSIM (integrated SIM), en cours de développement chez nombre de fabricants… dont Apple.
L’Esim Orange est parfaite et configurable aisément d’un tel à l’autre.
L’idéal serait de pouvoir transférer l’esim via une sauvegarde lors du changement d’iPhone.