L’AirTag existe grâce à une acquisition d’Apple : celle de la start-up française Blinksight. Le montant du rachat n’est pas dévoilé publiquement, mais quelques informations sont partagées.

AirTag Dessous Logo Apple

Une start-up française pour créer l’AirTag

Depuis juillet 2023, c’est Peter Denwood qui est à la présidence de Blinksight, ce qui confirme une acquisition par Apple. En effet, Peter Denwood est le responsable juridique international d’Apple et gère plusieurs autres entités, dont Apple France et Apple Retail France (qui s’occupe des Apple Store).

« Cette cession a eu lieu il y a déjà un certain temps mais elle est restée totalement confidentielle en raison des clauses très strictes imposées par la société américaine », a déclaré une source auprès de L’Informé. « C’était une belle opération financière pour les fondateurs ».

La start-up a vu le jour en 2011 à Colombelles (près de Caen) avec des anciens salariés de Philips et de la coentreprise ST-Ericsson. Ce sont les frères Stéphane et Matthieu Mutz qui étaient les dirigeants jusqu’en 2021. La société a été en mesure de réaliser une levée de fonds et d’obtenir plus de 1,8 million d’euros.

Pourquoi Apple s’est-il intéressé à Blinksight ? Parce que la start-up française a conçu une puce permettant de localiser des objets à l’intérieur d’un bâtiment. Cela a été possible grâce à un partenariat noué avec l’institut belge de recherche microélectronique Imec et un autre centre de recherche aux Pays-Bas, Holst Centre. L’objectif initial était de permettre aux entreprises de suivre en direct la localisation de leurs produits ou d’optimiser les lignes de fabrications dans les usines.

Apple a bien compris que le système était fort intéressant, c’est pour cette raison que la société a racheté la start-up française afin de créer l’AirTag. Le système se repose sur la technologie Ultra Wide Band (UWB).

Un autre rachat français en 2017

Pour information, Blinksight n’est pas la première société française qu’Apple rachète. En 2017, le fabricant a mis la main sur Regaind, une start-up française spécialisée dans l’intelligence artificielle pour le tri des photos. Là aussi, le montant du rachat est resté confidentiel.