Le NLRB (National Labor Relations Board) a de nouveau déposé une plainte contre Apple, accusant l’entreprise de violer les droits des employés à s’organiser en imposant des accords illégaux de confidentialité, de non-concurrence et de non-divulgation. La plainte allègue également qu’Apple a appliqué de manière excessive les termes de cet accord sur les médias sociaux, assimilant le moindre écart à la règle à une faute professionnelle, limitant ainsi la capacité des employés à s’exprimer. Le NLRB estime en conclusion que les méthodes d’Apple ont entravé les droits des travailleurs garantis par la législation fédérale du travail. Sans surprise, Apple a indiqué de son côté qu’il contesterait ces accusations lors d’une audience prévue en janvier.

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Ces nouvelles allégations sont liées à une affaire datant de 2021 : Ashley Gjovik, une ancienne employée d’Apple, affirmait avoir été licenciée pour avoir publiquement fait part de ses préoccupations concernant des faits de harcèlement et de sexisme subis sur le lieu de travail. Le NLRB note également qu’Apple avait mené à l’époque des interrogatoires non autorisés auprès des travailleurs de son Apple Store du World Trade Center, une décision qu’Apple conteste déjà en appel. Le NLRB parviendra t-il à pousser Apple à abroger des règles présumées illégales et à informer les employés de leurs droits légaux (notamment syndicaux) ? Le bras de fer continue…