Un autre procès de gagné pour Apple dans lequel il était face à Black Tower Press, un petit éditeur situé à New York. La poursuite judiciaire a débuté en 2011 où l’éditeur accusait Apple d’utiliser le terme « iBooks » pour décrire sa lisseuse électronique pour iPhone et iPad. Black Tower Press parlait de « violation de marque » du fait qu’il détient depuis 2006 justement une marque nommée iBooks. Dans les années 2000, elle avait été utilisée pour la publication de plus de 1 000 livres, elle appartenait à un autre propriétaire à l’époque. Néanmoins, le tribunal en a décidé autrement. La juge Denise Cote a relevé dans son jugement que Black Tower Press a échoué à prouver que le consommateur pouvait se tromper au sujet de sa marque et de l’utilisation qu’Apple en a faite pour son service. « Ils n’ont proposé aucune preuve que les consommateurs qui utilisent le logiciel iBooks d’Apple pour télécharger des livres électroniques pensaient qu’Apple était aussi rentrée dans le marché de l’édition et qu’elle était l’éditrice de tous les livres téléchargés, malgré le fait que chaque livre porte l’empreinte de son éditeur d’origine ».

iBooks iPad
Dans la plainte, le plaignant avait reconnu qu’Apple disposait déjà de la marque « iBook » (sans le ‘s’) qui a été utilisée pour les ordinateurs portables de la marque à partir de 1999 jusqu’en 2006. Néanmoins, pour sa défense, Black Tower Press a noté qu’Apple n’avait pas commencé à utiliser le terme en question pour décrire son service de livres électroniques, ce n’est qu’à partir de 2010 que Steve Jobs a présenté le terme « iBooks » à la presse conviée lors d’une keynote.

Apple remporte donc ce procès. A quand le prochain ? Il est vrai qu’elle se rend de temps en temps devant les tribunaux pour régler, en général, des histoires de violation de brevets. Au fil des derniers mois, elle s’en est plutôt bien sortie avec plus de victoires que de défaites. Sa plus grosse bataille fut, et continue de l’être, contre Samsung, son principal concurrent dans la téléphonie. A eux deux, ils captent 100% du bénéfice du marché des smartphones.

Source | GigaOM