Apple s’inspire de Google. La firme de Cupertino publie son site dédié aux développeurs d’applications un graphique qui regroupe le taux d’installations d’iOS sur l’ensemble des appareils. Google propose déjà ce service son site avec Android. Du côté d’Apple, 93% des appareils tournent à ce jour sous iOS 6, 6% sous iOS 5 et 1% sur des versions antérieures. Le taux d’adoption vers la dernière mise à jour majeure sortie en septembre 2012 est assez impressionnant, principalement si on compare avec la concurrence où le résultat n’est pas le même. La version d’Android qui domine n’est autre qu’Android 2.3 Gingerbread sortie fin 2010, soit la même année où iOS 4 était lancé avec l’iPhone 4.

Graphique Installations iOS Juin 2013
Ce taux est plus que positif pour les développeurs puisqu’ils n’ont presque qu’à se focaliser sur une version majeure. Le gain de temps est tout simplement important si on compare avec Android et sa fragmentation. S’ils le souhaitent, et c’est plutôt recommandé au vu des statistiques, ils peuvent supporter d’anciennes versions. Mais qui dit support d’anciennes versions dit du travail en plus, l’obligation de ne pas proposer certaines fonctions (les API ne sont pas disponibles en l’état), des tests supplémentaires à effectuer. Bref, en voyant ce type de graphique, un développeur songera plus à se tourner du côté d’Apple que du côté de Google.

Taux Installations Android Juin 2013
En réalité, si Apple arrive à imposer iOS 6, ou toute dernière version, c’est grâce à son système de distribution. Quand une mise à jour est disponible, elle l’est pour tout le monde, au même moment, qu’importe l’opérateur et qu’importe l’appareil — tant qu’il est compatible. Avec Android, les mises à jour sont déployées selon les fabricants de terminaux qui doivent adapter leur surcouche, selon les pays, les opérateurs. Tout plein de facteurs qui au final retarde une migration vers la dernière version en temps et en heure.