iAd : Apple dévoile officiellement son programme d’achat automatique
Après les fuites, la confirmation. Vendredi, Apple a confirmé l’automatisation de la vente de publicité via iAd, sa régie publicitaire. Pour cette occasion, Apple passe par plusieurs vendeurs de pubs, dont MediaMath,The Trade Desk, Rubicon Project, GET IT Mobile, Accordant Media, Adelphic, ou encore AdRoll.
Qu’est-ce que cela signifie pour les développeurs (et directement les utilisateurs) ? Avec le nouveau système, il y a aura plus de publicité iAd à l’écran et moins d’espace vide. C’est une bonne nouvelle pour les développeurs puisqu’ils pourront — normalement — dégager plus de revenus. Pour l’utilisateur, ce n’est pas plus mal. Ils auront certes plus de publicités en haut ou en bas de l’écran. Mais jusqu’à aujourd’hui, ils avaient quand même un encart iAd affiché, même s’il n’y avait pas de publicité proposée.
Pour l’occasion, Apple a mis à jour son API iAd. Les nouveaux partenaires peuvent ainsi passer par leurs systèmes pour gérer la publicité.
iAd est aujourd’hui présent dans plus de 100 pays, dont les plus importants (en Amérique du Nord, Europe, Océanie, etc). Parmi les derniers ajoutés, on retrouve l’Inde, la Colombie, le Chili et plus encore. Steve Jobs a présenté cette régie en 2012, il souhaitait proposer de « meilleures » publicités comparées à celles fournies par Google notamment.
« Steve Jobs a présenté cette régie en 2012 » ? 2010 plutôt nan ?
…qu’a présenté : Steve Jobs en 2010 ou Tim Cook en 2012? À se relire quand on publie un article
Encore plus de pub ? Vos ne pouvez pas dire que cela ne gênera pas l’utilisateur ! Sur certains jeux, la lisibilité globale s’en trouve largement détériorée. Sans parler de cette nouvelle mode qui consiste à envoyer un film publicitaire entier plein écran au bout de quelques parties sans pouvoir l’interrompre…tout ceci sont des intrusions inacceptables pour l’utilisateur. Globalement, un iPhone ne peut pas être un porte-avions publicitaire ! Malheureusement, cela est en train de le devenir…
C’est surtout que Jobs a vu que ça rapportait gros les données utilisateurs à Google, il a voulu sa part du gâteau lui aussi