La justice a tranché; la Cour d’appel du second circuit vient de décider qu’Apple n’avait pas présenté d’éléments suffisants pour permettre le retrait du contrôleur Michael Bromwich, dont les rapports avec le californien s’étaient profondément détériorés ces derniers mois.

Pour autant, les juges de la cour d’appel ne donnent pas un blanc-seing à Bromwich, et reconnaissent même que certains éléments du dossier ne sont pas à l’avantage du contrôleur; au final cependant, les mêmes juges estiment que les griefs exposés ne sont pas suffisamment nombreux et sérieux pour justifier le remplacement de l’irascible Bromwich.

Bromwich

Apple se plaignait notamment de l’extension des prérogatives de Michael Bromwich dans ses locaux; en effet, la décision de la juge Cote limitait initialement l’enquête du contrôleur au seul secteur du livre numérique, mais dans les faits les investigations se sont portées sur l’ensemble des services commerciaux de la firme à la pomme. Les émoluments très élevés de Bromwich avaient aussi eu le don d’irriter les dirigeants d’Apple. Ces deux éléments de griefs ont bien été reconnus par la cour d’appel, sans finalement peser sur la décision de justice de la cour. Apple va donc devoir composer encore quelques années avec le « poil à gratter » Bromwich…