Pour la seconde fois, un juge fédéral américain a ordonné qu’un suspect pose son doigt sur le bouton Touch ID de son iPhone afin que la police puisse y glaner des informations présumées sensibles. L’affaire se déroule à Dallas, où un homme accusé de prostitution infantile s’est donc vu notifier l’obligation (avec usage de la force si besoin) de déverrouiller son propre iPhone, ce qu’il refusait de faire jusqu’à la décision du juge.

iPhone 5s Touch ID

Un cas similaire s’était déjà produit en 2014 et avait pu trouver une issue grâce à une décision récente de la Cour Suprême américaine, qui a statué que les éléments biométriques d’un individu n’étaient pas couverts par le 5ème amendement dans les affaires de justice. En clair, refuser de faire scanner l’iris de son oeil ou l’empreinte de son doigt n’est pas une liberté protégée par la constitution américaine dès lors qu’on est suspecté dans une affaire criminelle.

Bien évidemment, le problème reste entier dès lors que le suspect est décédé (le Touch ID n’est pas censé fonctionner en ce cas), mais là encore, l’imagination des forces de l’ordre semble ne pas avoir de limites