Le FBI est de nouveau sous les feux des médias américains mais il ne s’agit pas cette fois d’un iPhone à débloquer. Le Bureau Fédéral des Investigations est en effet poursuivi par plusieurs organismes ou associations américaines pour avoir refuser (et continuer de refuser) de rendre publique la méthode par laquelle il a pu finalement déverrouiller avec succès le smartphone de Syed Farouk, le tueur de San Bernardino.

James Comey FBI

James Comey, patron du FBI, de nouveau sur la sellette pour refuser de communiquer la méthode du hack de l’iPhone de San Bernardino

A l’origine de cette plainte, 3 médias d’information, The Associated Press, Vice Media, et USA Today, qui estiment que le FBI n’a aucun droit de garder pour lui la méthode utilisée pour cracker l’iPhone. La plainte vise à obtenir une injonction de justice afin que le FBI se retrouve obligé de dévoiler sa méthode de hack (qui est en fait celle d’un organisme privé ayant collaboré avec le FBI).

Tout ce que l’on sait au sujet du déverrouillage de l’iPhone de San Bernardino, c’est que ce dernier à couté environ 1 million de dollar et l’on peut légitimement se demander ce qui a bien pu justifier une telle somme. Les journalistes qui ont démarré cette plainte estiment que l’ « intérêt du public » est réel dans cette affaire, une manière de déminer à l’avance certains arguments juridiques que le FBI ne manquera pas de rétorquer…