L’histoire du supposé espionnage de serveurs de multiples d’entreprises américaines, dont Apple et Amazon, par la Chine continue à faire parler de lui. Apple a déjà démenti les affirmations de Bloomberg Businessweek et a continué ce week-end.

George Stathakopoulos, le vice-président d’Apple pour la sécurité de l’information, a rédigé une lettre à destination du Congrès des États-Unis pour assurer que « rien n’a jamais été trouvé » au sujet des accusations qui sont faites. Le fabricant explique avoir mené une enquête interne et ajoute n’avoir trouvé aucun élément qui va dans la même direction que l’article de Bloomberg Businessweek.

« Les outils de sécurité propriétaires d’Apple recherchent en permanence ce type de trafic sortant, sachant qu’ils indiquent l’existence de malwares ou d’autres activités malveillantes. Rien n’a jamais été trouvé », a écrit George Stathakopoulos dans sa lettre, relayée par Reuters. Le responsable a ensuite répété les déclarations d’Apple faites à la presse la semaine dernière, comme le fait que le FBI n’a jamais été contacté au sujet de ce supposé espionnage, contrairement à ce qui a été annoncé. Il ajoute qu’il est disposition des membres du Congrès s’ils ont d’éventuelles questions sur cette affaire.

L’affaire a fait beaucoup de bruit, à tel point qu’Apple et Amazon ont publié de longues réponses pour chacun démentir les accusations d’espionnage. Malgré cela, Bloomberg Businessweek, un média américain qui a pourtant une bonne réputation, maintient que ses affirmations sont bel et bien réelles.