Apple s’est associé avec Conservation International, une ONG qui cherche à protéger les points chauds de biodiversité, d’espaces sauvages à forte biodiversité ainsi que les régions maritimes importantes. L’objectif du projet : restaurer les prairies et les forêts au Kenya.

« En restaurant des dizaines de milliers d’hectares dans les collines de Chyulu, nous pouvons éliminer le carbone dans l’air, protéger un corridor faunique essentiel pour les éléphants et soutenir les moyens de subsistance des Massaïs », explique Lisa Jackson, en charge de l’environnement chez Apple, à Fast Company.

Les prairies au pied des collines, ainsi que des parcours similaires en Afrique, ont le potentiel de capter d’énormes quantités de CO2. Mais avec le temps, le paysage s’est dégradé en raison d’une utilisation non durable des terres. Cela signifie que le sol ne peut pas emprisonner autant de carbone, ce qui entraîne d’autres problèmes pour les gens et les animaux de la région. De l’autre côté des collines de Chyulu, le surpâturage a privé les éleveurs massaïs de nourriture suffisante pour leur bétail. L’habitat est tellement dégradé que les éléphants et les autres animaux sauvages ont aussi du mal à trouver de quoi se nourrir.

L’aide d’Apple va être utilisée pour mettre l’accent sur les interventions sociales afin d’améliorer la zone, plutôt que planter de l’herbe et des arbres.

« Pour relever le défi climatique mondial, chacun doit agir avec une urgence féroce », explique Lisa Jackson. Pour sa part, Tim Cook, le patron d’Apple, note que « le changement climatique nous touche tous ».