Durant près d’un an, Goldman Sachs a tenu bon la barre du camp des pessimistes : les analystes de la banque d’affaires étaient les seuls à prévoir un cours AAPL en dessous des 100 dollars et à conseiller la vente de l’action, arguant de ventes d’iPhone en baisse et de difficultés multiples en partie liées au COVID. Le revirement d’aujourd’hui est d’autant plus spectaculaire : Rod Hall, analyste en chef chez Goldman Sachs, vient de passer sa prévision de cours AAPL de 83 dollars… à 130 dollars !

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Dans le même temps, Rod Hall passe de « Vente » à « Neutre » son rating AAPL. Hall reconnait que la gamme iPhone 12 a bien mieux « performé » que prévu, un constat identique pour l’iPad et le Mac. L’analyste tente même un mea culpa : « Notre point de vue initial selon lequel le cycle de l’iPhone décevrait au milieu de la crise du COVID était clairement faux » reconnait Hall ; « Non seulement Apple a fait mieux que ce à quoi nous nous attendions avec l’ iPhone au cours du cycle, mais le Mac et l’iPad ont également largement surpassé nos prévisions. » Dont acte.

Après avoir reconnu qu’Apple « avait extrêmement bien manœuvré dans un environnement difficile », Rod Hall estime désormais que la demande restera forte jusqu’en 2022. Les prévisions de Goldman Sachs restent cependant mesurées pour le trimestre en cours, Hall envisageant une baisse des résultats d’environ 19% (soit 72 milliards de dollars de chiffre d’affaires).

Les autres analystes de Wall Street suivent en revanche une tendance déjà esquissée ces derniers trimestres : Morgan Stanley passe ainsi son objectif de cours de 158 à 161 dollars, JP Morgan fixe un objectif à 165 dollars tandis que Cowen vise encore plus haut avec un cours AAPL à 180 dollars.