L’affaire Pegasus commence à peine de faire des remous que déjà l’iPhone est sous le feu brûlant des projecteurs. Amnesty International accuse en effet Apple de ne pas avoir réellement corrigé une faille « zero-click » dans iMessage, faille qui permettrait l’installation dans l’iPhone du logiciel-espion Pegasus (et par extension l’espionnage des personnes ciblées). Du reste, la faille serait toujours présente sous iOS 14.6.

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Ivan Krstić, responsable de l’ingénierie et de l’architecture sécurité chez Apple, s’est fendu d’une réponse… très loin d’un contre-argumentaire d’ordre technique : « Apple condamne sans équivoque les cyberattaques contre les journalistes, les militants des droits de l’homme et d’autres personnes cherchant à rendre le monde meilleur. Depuis plus d’une décennie, Apple est le leader du secteur en matière d’innovation et de sécurité et, par conséquent, les chercheurs en sécurité conviennent que l’iPhone est l’appareil mobile grand public le plus sécurisé et le plus protégé du marché. »

Ce que dit ce cher Ivan n’est sans doute pas faux en soi (en fait, c’est plutôt vrai), mais ce n’est peut-être pas la réponse circonstanciée que l’on attendait s’agissant d’une possible grave faille dans iMessage… Rappelons ici que le scandale Pegasus a mis en lumière un système d’espionnage téléphonique massif (via smartphones) ciblant principalement des journalistes, des hommes politiques et des militants (ONG, activistes des droits de l’homme, etc.).