Apple est au cœur d’un nouveau projet de loi américain concernant l’App Store. Trois sénateurs veulent qu’Apple autorise le sideloading (installer des applications sans passer par l’App Store) et des App Store tiers sur iOS.

App Store Logo Icones Apps

Plus de libertés sur iOS au niveau des applications

Les sénateurs Richard Blumenthal, Marsha Blackburn et Amy Klobuchar notent dans le projet de loi Open App Markets Act qu’Apple et Google ont le contrôle sur les deux principaux systèmes d’exploitation mobiles, ainsi que les deux principales boutiques d’applications. Un tel contrôle n’est pas normal à leurs yeux, d’où la nécessité de faire un changement.

Selon les termes du projet de loi, qui s’applique aux entreprises qui possèdent ou contrôlent un App Store comptant plus de 50 000 000 d’utilisateurs, Apple ne pourrait pas exiger des développeurs qu’ils utilisent son propre système de paiement. Netflix, Spotify ou n’importe quelle autre application devrait ainsi être en mesure d’utiliser son propre système, ce qui éviterait de payer la commission de 15% ou 30% à Apple. Aussi, les sénateurs veulent que le sideloading soit autorisé pour donner plus de choix aux utilisateurs qui pourraient télécharger leurs applications sur Internet ou un App Store tiers. Les sénateurs visent aussi Google avec Android, mais il faut dire que ce système d’exploitation est plus ouvert qu’iOS et offre déjà quelques libertés pour télécharger les applications.

D’autres règles en vue

Apple devrait fournir des « moyens facilement accessibles » aux utilisateurs d’iPhone pour installer des applications ou des magasins d’applications tiers en dehors de l’App Store, estiment les sénateurs. Le fabricant devrait aussi permettre aux clients de choisir des applications et des magasins d’applications tiers par défaut tout en masquant les applications Apple.

Le projet de loi va en réalité plus loin. Apple, par exemple, ne pourrait pas confronter un développeur qui décide de distribuer son application en dehors de l’App Store. Apple ne serait pas non plus autorisé à privilégier ses propres applications de manière déraisonnable. Enfin, l’entreprise devrait fournir aux développeurs un accès aux interfaces d’iOS, aux informations sur le développement et aux caractéristiques du matériel et des logiciels.