Apple licencie une employée pour la fuite d’informations sur les conditions de travail
Apple a pris la décision de licencier Ashley Gjøvik, une employée qui est une manageuse du programme d’ingénierie. La société accuse son employée d’avoir diffusé sur l’espace public des informations confidentielles en rapport avec le lieu de travail.
Apple licencie son employée Ashley Gjøvik
Ashley Gjøvik a été très vocale sur Twitter au cours des derniers mois, critiquant plusieurs pratiques d’Apple et exposant divers éléments en rapport avec le harcèlement, la surveillance et la sécurité au travail. « Lorsque j’ai commencé à soulever des problèmes de sécurité au travail en mars, et que j’ai presque immédiatement fait face à des représailles et des intimidations, j’ai commencé à me préparer à ce que quelque chose d’exactement pareil se produise », dit-elle. « Je suis déçue qu’une entreprise que j’aime depuis que je suis toute petite traite ses employés de cette façon », déplore-t-elle.
Elle a récemment raconté sur Twitter avoir été victime de harcèlement et d’intimidation de la part de son responsable et des membres de son équipe. Elle a également commencé à soulever des problèmes de confidentialité liés aux politiques d’Apple sur la façon dont l’entreprise peut rechercher et surveiller les téléphones professionnels des employés.
Son emploi s’arrête aujourd’hui
Au vu de ses différentes révélations sur Twitter, Apple a décidé de mettre début août son employée en congé administratif. Hier, un membre de l’équipe chargée des relations avec les employés d’Apple lui a envoyé un e-mail lui demandant de rapidement le contacter au sujet d’une question sensible de propriété intellectuelle. Ashley Gjøvik a déclaré qu’elle souhaitait conserver toutes les communications par écrit et a indiqué qu’elle transmettait la correspondance au NLRB, où elle a récemment déposé une plainte. Le représentant des relations avec les employés lui a répondu que comme elle avait choisi de ne pas participer à la discussion, Apple allait aller de l’avant avec les informations dont il disposait et suspendre son accès aux systèmes de l’entreprise. Son emploi prend fin aujourd’hui.
Any bets if I get a literal knock on my physical door from #Apple today? pic.twitter.com/oFqw4VFaGi
— Ashley M. Gjøvik (@ashleygjovik) September 9, 2021
« Nous sommes et avons toujours été profondément engagés dans la création et le maintien d’un lieu de travail positif et inclusif », a déclaré un porte-parole d’Apple à The Verge suite au licenciement d’Ashley Gjøvik. « Nous prenons toutes les préoccupations au sérieux et nous menons une enquête approfondie chaque fois qu’une préoccupation est soulevée. Par respect pour la vie privée des personnes concernées, nous ne discutons pas des questions spécifiques aux employés », a-t-il ajouté.
Ella a bien fait de dévoiler l’existence d’un « camp de concentration » interne qui vise à réduire a néant celui ou celle qui refuse de se laisser intimider.
Bon courage à elle!
C’est bien beau de vouloir faire croire que cette entreprise veut « rendre le monde meilleur »
😒
J’adore les gens qui savent graduer leurs réponses. Bon alors combien de salariés Apple, combien de mécontents? Et par rapport à la moyenne nationale des autres entreprises? Quand on aura ces chiffres on pourra parler des conditions de travail. Mais de là à parler de camps de concentration, sérieusement, faut pas abuser. Un mec qui bosse sur une chaine de production avec 45° et 12h par jour pour 1€, là ok… Chez Apple en Californie? Je pense que je suis prêt à me sacrifier…
Le contrôle du téléphone est normale ? Montrer la réalité est un crime ?
Bienvenue aux Usa, mensonges, contrôles et démocratie perdue.
Sache qu’en France c’est le cas aussi pour le matériel et infra fourni par/pour l’entreprise il y a des lois et elle doivent pouvoir y répondre et chaque usager a signé un doc d’information
C’est sympa de ta part de m’adorer.
Le terme est entre guillemet. Sais-tu ce qu’est que de subir une pression moral au sein d’une entreprise ?
Quand à ce qui est de la moyenne dont tu parles: faut-il une majorité absolu pour qu’on puisse condamné un individu ou un groupe d’individu.
Mets toi à la place de personne qui ont perdu un membre de leur famille ou ami, faute d’harcèlement moral, qui n’a pas su en parler autour d’elle et s’est livré au suicide.
Quand à toi, j’imagine pas que tu accepterais de tel condition de travail.. j’imagine que tu as dis des mots qui ont un grand poids sans t’en rendre compte.
Le harcèlement moral sous toutes ses formes est un fléau dans cette société qui ne peut être exprimé que par celui qui l’a vécu.
Courage à Ashley.
Oui normal dans une entreprise de la tech qui cherche à circonscrire les fuites. Et même dans d’autres secteurs. Un téléphone pro reste un téléphone pro. Si elle veut de la discrétion elle n’a qu’à en acheter un en boutique et ….. ooooh miracle, plus de souci
C’est marrant de voir des personnes prendre la défense d’Ashley Govik sans connaître totalement l’histoire. Elle partait d’une bonne intention (ou en tout cas c’est ce que l’on pouvait penser) au début, sauf que très vite ça s’est transformé en divulgation d’information et en haine gratuite. Apple a essayé de la contacter à multiple reprises mais elle avait posé des « congés » en réponse à la demande pressante de ses supérieurs voyant tout le bordel qu’elle causait à la fois de manière interne mais aussi à l’extérieur (sur Twitter). Aucune boîte ne garderai quelqu’un qui lutte contre elle, refuse le dialogue, et la dénigre publiquement. Je plains sincèrement les prochaines entreprises qui l’embaucheron.
Merci de me trouver marrant.
😉
Je n’avais pas connaissance de cela. Même si au contraire, au première infos d’un précédent article j’avais cru comprendre qu’elle se plaignait presque gratuitement, j’ai suite à cette article finalement conclu que son affaire était sérieuse.
Je te remercie de m’avoir éclairé la situation.
Aussi faut-il rester vigilant et attendre d’écouter les deux parties.
Nous ne sommes tout de même pas sans savoir, que le harcèlement moral est une chose qui peut se répandre couramment envers les femmes.
Je suis un homme, et j’ai travaillé avec des femmes.
Et nous savons très bien, que beaucoup parmi les hommes méprise les femmes, dans leur statut professionnel et dans leur intégrité en les regardant sous l’œil de la perversion.
Et c’est cela que je condamne.