La biographie tant attendue de Steve Jobs est enfin disponible sur l’iBook Store (Lien iBook Store – 12,99€). Pour le moment, c’est la version anglaise qui est présente sur la boutique d’Apple.La version française peut déjà être pré-commandée. Elle sera disponible à partir du 26 Octobre au prix de 18,99€.


Steve Jobs s’est éteint le 5 octobre dernier à l’âge de 56 ans des suites d’un cancer du pancréas. Cette biographie est la seule qu’il ait autorisée, sans toutefois demander à la réviser.

L’héritage

«Les dirigeants polis et doucereux, qui évitent de vexer les gens, ne sont généralement pas doués pour imposer de grands changements. Des dizaines d’employés victimes des foudres de Jobs terminaient leur litanie d’horribles histoires en déclarant qu’il les avait poussés à accomplir des prouesses qui défiaient leur propre imagination», peut-on lire dans le chapitre consacré à l’héritage du chef d’entreprise.

La quête de la perfection

«Sa quête de perfection avait engendré un besoin obsessionnel de contrôler toute la chaîne de fabrication. Il avait de l’urticaire, quand il voyait les superbes logiciels d’Apple équiper le matériel médiocre d’autres fabricants. Il était tout aussi allergique à l’idée que des applications ou des contenus non validés entachent la perfection d’un produit Apple. Pour intégrer logiciel, matériel et contenu dans un système unifié, un seul maître mot: la simplicité.»

Un bouddhiste pas si Zen

«Jobs demeurait colérique et impatient, deux traits de caractère qu’il ne faisait aucun effort pour cacher. La plupart des gens disposaient d’un régulateur entre l’esprit et la parole, afin de moduler leurs émotions brutes et leurs impulsions agressives. Pas Jobs. Il se faisait un devoir d’afficher une honnêteté tranchante. « Mon boulot est de dire quand quelque chose est nul, au lieu de minimiser la situation. » Une attitude qui faisait de lui un être charismatique et brillant, mais aussi parfois, pour utiliser ses propres termes, « un sale con ».

Steve Jobs sur Apple et Microsoft

«Il est facile de jeter la pierre à Microsoft. Ils ont clairement perdu leur domination. (…) Bill aime se définir comme un homme de produits, mais c’est faux. Bill est un homme d’affaires. Gagner des parts de marché était plus important pour lui que réaliser des chefs d’oeuvres. Au final, il est devenu l’homme le plus riche du monde, et si tel était son objectif, il l’a atteint. Personnellement, cela n’a jamais été mon but, et je me demande si c’était vraiment le sien. Je l’admire d’avoir bâti cette compagnie – c’est impressionnant – et j’ai apprécié de travailler avec lui. C’est un type brillant, qui a beaucoup d’humour. Mais l’humanité et l’art ne sont pas inscrits dans les gènes de Microsoft.»