Les IA génératives de contenu se répandent sur le monde encore plus vite que la pandémie de Covid-19. Textes, images, vidéos et désormais musiques, rien n’échappe aux capacités de ces nouveaux logiciels étonnants. Concernant le secteur de la production musicale, les IA bouleversent déjà le « game » et des morceaux entièrement générés par des IA commencent à grignoter les charts.

Cette tendance lourde a déjà alerté des ayants droits toujours affamés (et qui sont prêts à faire un procès pour une série de trois notes). C’est le cas de d’Universal Music Group, qui signe des artistes aussi importants que Taylor Swift, The Weeknd, Rihanna, ou bien encore Miley Cyrus, et qui demande rien moins que le retrait pur et simple des morceaux générés par l’IA des plateformes Apple Music et Spotify.

justice

Dans un mail d’avertissement envoyé aux plateformes concernées, UMG affirme que « Certains systèmes d’IA pourraient avoir utilisé des contenus protégés par le droit d’auteur sans obtenir d’autorisation ou sans verser de compensation aux titulaires de droits ». Et de menacer plus directement : « nous n’hésiterons pas à prendre des mesures afin de protéger nos droits et ceux de nos artistes ».

On comprend tout de même entre les lignes que les avocats d’UMG n’ont pas vraiment pris la peine de vérifier si réellement les morceaux générés reprenaient ostensiblement des lignes mélodiques de certains morceaux connus, l’objectif étant plutôt, comme pour la taxe sur la copie privée, d’obtenir une rente compensation globale, et au diable que l’on parle essentiellement ici des droits d’artistes qui surfent sur des centaines de millions de dollars.