Sept géants de la tech – dont Apple – ont accepté de se soumettre au Digital Markets Act européen (plus communément appelé DMA). Ces 7 « gatekeepers » (ou « contrôleurs d’accès à internet ») tombent automatiquement sous le coup du DMA en tant qu’entreprises à plus de 75 milliards d’euros en Bourse ou qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 7,5 milliards d’euros en Europe. Apple, Alphabet/Google, Amazon, Meta/Facebook, Microsoft, ByteDance et Samsung viennent donc formellement de notifier à l’Europe qu’elles étaient « qualifiées » pour le DMA, ou pour le dire autrement qu’elles en acceptaient à priori les contraintes.

Ce n’est pas rien, car ces contraintes sont nombreuses, entre l’obligation d’interopérabilité pour tous les services de messagerie (dont Messages bien sûr), le sideloading autorisé sur tous les smartphones (dont l’iPhone), sans oublier l’obligation de ne récolter des données qu’avec l’autorisation express de l’utilisateur. Seules les 7 sociétés citées ci-dessus sont pour l’instant tenues de respecter à la lettre les obligations du DMA, mais d’autres se rajouteront à cette liste à l’avenir. Les entreprises concernées devront s’être conformées aux règles du DMA d’ici au 6 mars 2024.