Il n’y a pas que l’Europe qui a Apple dans son viseur pour les pratiques de l’App Store, les États-Unis se penchent aussi sur ce cas. Il se trouve que la procédure antitrust prend justement de l’ampleur chez les Américains.

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Comme l’Europe, les USA enquêtent sur l’App Store et ses pratiques

Le ministère américain de la Justice mène une enquête sur les pratiques de l’App Store depuis 2020, examinant les comportements que les développeurs qualifiaient d’anticoncurrentiels. Des années plus tard, l’enquête est toujours en cours, et le département de la Justice risque d’être confronté à un manque de temps pour en tirer quelque chose.

Jonathan Kanter, chef de l’unité antitrust du département de la Justice, a déclaré au Financial Times que l’enquête sur les politiques relatives à l’App Store « tourne à plein régime ». Bien que Jonathan Kanter ait précédemment indiqué qu’il souhaitait engager des poursuites contre de grandes entreprises américaines telles qu’Apple, le département de la Justice n’a pas explicitement commenté les résultats de l’enquête jusqu’à présent.

L’enquête risque quelque peu de devenir compliquée car une pression se profile à l’horizon sous la forme d’une élection présidentielle. Avec la possibilité d’un changement d’occupant à la Maison Blanche en janvier 2025, le département de la Justice n’a plus qu’un an pour intenter une action contre Apple, s’il en a l’intention.

En février 2023, le département de la Justice rédigeait une plainte antitrust potentielle contre Apple. En décembre, il y a eu une rencontre avec le PDG de Beeper dans le cadre de sa lutte pour l’accès à iMessage sur Android, potentiellement pour tenter d’intégrer l’incident dans le cadre de son enquête antitrust plus large.

Concernant l’Union européenne, le DMA va imposer quelques règles. Apple va notamment devoir proposer le sideloading, c’est-à-dire que les utilisateurs pourront télécharger des applications en dehors de l’App Store s’ils le souhaitent.