Les nouveaux iPad Pro sont là, et ils ont des arguments à faire valoir. Ces tablettes cumulent en effet des composants de pointe dans un boitier ultra fin (5,3 mm d’épaisseur pour le modèle 11 pouces, 5,1 mm pour le 13 pouces). Un écran OLED présenté comme une référence de l’industrie, un processeur M4 surpuissant capable, un Magic Keyboard qui pouss toujours plus loin l’hybridation de l’iPad et du Mac, les atouts sont nombreux et réels, d’autant que la surprise du chef, soit l’arrivée de FCP sur ces iPad, a de quoi motiver les professionnels de l’image (et l’Apple Pencil Pro les infographistes).

Des spécifications impressionnantes, mais qui ne suffiraient pas à booster la demande 

Et pourtant, les analystes de Trendforce n’y croient pas, et estiment même que les ventes d’iPad Pro vont encore baisser sur l’année en cours et devraient finir entre 4,5 et 5 millions d’unités, ce qui en effet n’est pas énorme (et c’est moins qu’en 2023). Mais où est le problème alors ? Pour Trendforce, plusieurs points devraient limiter l’impact de ces superbes machines , à commencer bien sûr par un tarif extrêmement élevé (+ 200 dollars sur le modèle de base mais une capacité de stockage doublée), tarif auquel il faudra rajouter pour les plus exigeants le coût des accessoires (Magic Keyboard et Apple Pencil Pro).

Le deuxième point est celui qui devrait le plus peser dans les décisions d’achat : Apple a en effet lancé sur le marché le premier iPad Air avec un écran 13 pouces. Auparavant, un utilisateur intéressé par un modèle d’iPad avec grand écran devait obligatoirement se rabattre sur un iPad Pro… ou ne rien acheter à cause du tarif. Désormais, il existe une alternative à ce modèle, bien plus accessible qui plus est. Mais après tout, si Apple gagne en ventes d’iPad Air 13 pouces ce qu’il perd en ventes d’iPad Pro (qui n’auraient peut-être pas été achetés par ceux uniquement intéressés par la taille de l’écran), ce sera sans doute un moindre mal.