La juge Lucy Koh, qui s’occupe notamment de l’affaire entre Apple et Samsung devant les tribunaux, a rejeté un procès contre Apple. Quatre plaignants estimaient que leurs iPhone collectaient des informations sur les lieux qu’ils visitaient même si la fonction intégrée à iOS était désactivée. Ils surenchérissaient en déclarant que leurs données personnelles étaient par la suite partagées avec des partis tiers qui se chargeaient de collecter et d’analyser ces données sans leur consentement. La justice a estimé l’absence de preuves ne pouvant donner suite à leur requête. Leur seul élément n’était autre qu’une déformation des propos d’Apple.

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Dans la même plainte, les plaignants soulignaient avoir dépensé plus d’argent pour leurs smartphones qu’ils n’étaient censés dépenser au départ s’ils avaient été mis au parfum de cette histoire de données collectées par Apple. Là encore, l’absence de preuves concrètes leur a donné tort. A l’origine, cette plainte faisait partie d’un litige qui regroupait pas moins de 19 plaintes similaires au total. La plainte refusée à ce jour datait de 2011. Elle fut l’une des premières parmi le lot ; d’autres entreprises technologiques ont connu des affaires similaires suite à la révélation du programme du gouvernement américain, PRISM, permettant à la NSA d’accéder aux données des utilisateurs sans qu’ils soient au courant.

Source | Reuters