Peut-être l’été réchauffe t-il un peu trop les esprits, mais toujours est-il que Tim Cook et Apple subissent depuis quelques jours le feu nourri de quelques représentants politiques. Le premières salves sont venues de Nancy Pelosi, l’une des leaders du parti démocrate, qui a fustigé Tim Cook pour son don « en nom propre » au parti républicain : « Pauvre Tim. C’est un chic type, mais quelqu’un lui donne de mauvais conseils; il n’a sans doute pas assez réfléchi à la politique« . Pan dans les dents Tim !

Nancy-Pelosi-Fashion

Nancy Pelosi

On se souvient qu’il y a quelques jours en effet, Tim Cook a sorti quelques billets de sa poche pour venir en aide au Républicain Paul Ryan, lui-même fervent soutien de Donald Trump. Alors qu’Apple a officiellement pris ses distances avec Trump à cause de ses déclarations très « limites » concernant les « minorités », Tim Cook a joué les Machiavel en refusant de se mettre à dos un parti qui pourrait bien décrocher le pouvoir suprême.

o-ELIZABETH-WARREN-facebook

Elizabeth Warren 

Comme si les piques de Pelosi ne suffisaient pas, voilà que la sénatrice démocrate Elizabeth Warren accuse Apple (mais aussi Amazon et Google) d’agir de façon anti-compétitive afin de favoriser certains de ses services; « Apple a instauré des conditions qui font que ses rivaux ont plus de difficulté pour proposer des services de streaming compétitifs » estime Warren (elle parlait bien sûr ici d’Apple Music). Opportuniste, Spotify s’est engouffré dans la brèche et s’est fendu presqu’immédiatement d’un communiqué pour dénoncer la mainmise d’Apple sur un iOS utilisé pour « évincer la compétition dans le secteur de la musique« .  Apple n’est cependant pas le seul à en prendre pour son grade : Google et son moteur de recherche hégémonique ou bien encore Amazon et son monopole de fait sur le livre numérique se sont aussi retrouvés dans le viseur de la sénatrice.

Seule embellie au milieu de ce feu nourri, la candidate Hillary Clinton en personne a défendu des positions sur le chiffrement des appareils informatiques en tous points identiques à celles prônées par Apple, refusant d’établir un lien entre le niveau du chiffrement et la sécurité intérieure.