Que Steve Jobs ait son mot à dire, du temps où il dirigeait Apple, concernant l’embauche des salariés de la firme, c’est tout à fait compréhensible et normal. Mais qu’il puisse choisir qui est ou n’est pas embauché par d’autres sociétés, c’est beaucoup plus discutable. Surtout quand l’autre société en question n’est autre que Google.

Apple Google
Certains emails que se sont échangés Steve Jobs et Alan Eustace, l’un des vice-présidents sénior de Google, nous sont transmis via MacG dans le cadre d’un procès opposant près de 60 000 anciens salariés, rien que ça, à des dizaines de grosses sociétés telles que Google, Adobe, Apple et d’autres firmes de la Silicon Valley. Le procès en question dénonce la pratique des pactes de non-agression entre les firmes qui font qu’elles ne peuvent embaucher les anciens salariés d’autres entreprises (du moins sans leur accord explicite).

Dans ces emails, il est question de l’embauche d’anciens ingénieurs Apple par Google, des ingénieurs qui ne sont plus chez Apple depuis plusieurs années déjà. Et il a suffit que Jobs indique « préférer » que Google ne les recrute pas pour que leur offre d’emploi tombe à l’eau, la firme ne souhaitant pas « mettre en péril les relations Apple Google ». Ce procès aura lieu le 6 mai prochain à San José et ces emails ne sont qu’une petite fuite : il sera à coup sûr intéressant de voir ce que l’on apprendra précisément quand l’affaire débutera. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez consulter le site de PandoDaily qui a découvert les documents.