En janvier dernier, Apple avait été poursuivi par Larry Williams II, un avocat britannique, suite à la faille présente dans FaceTime qui permettait d’espionner ses contacts à leur insu. Apple a corrigé le tir en sortant la mise à jour iOS 12.1.4 le 7 février.

Quelques mois plus tard, la justice a tranché en faveur d’Apple. Le plaignant affirmait que cette faille avait permis à une personne d’écouter un témoignage sous serment fait lors de la déposition d’un de ses clients. La justice estime qu’il n’y a pas assez de preuve pour appuyer ses dires, tout comme il n’y a pas assez de preuve concernant le fait qu’Apple aurait été au courant de la faille avant qu’elle soit dévoilée publiquement.

L’avocat réclamait des dommages et intérêts punitifs de la part d’Apple en rapport avec la négligence, la responsabilité du fabricant, de fausses déclarations et une violation de garantie. Il n’aura rien de tout cela.

C’est l’occasion de rappeler que l’affaire de la faille de FaceTime a fait beaucoup parler d’elle dans les médias quand elle a été découverte. La faille a fait le tour des médias à la fin janvier et Apple l’a corrigée le 7 février avec iOS 12.1.4. En attendant le correctif, Apple avait bloqué les appels FaceTime en groupe pour empêcher quiconque d’exploiter la faille.