Apple va adopter en 2023 les puces avec une gravure en 3 nm, notamment avec l’A17 des iPhone 15 Pro. Mais le groupe pourrait bien être le seul parmi les autres géants de la tech.

Puce Apple M2 Logo WWDC 2022

Qualcomm et MediaTek, qui produisent les processeurs pour les smartphones Android (et d’autres appareils), ne savent toujours pas s’ils veulent suivre les traces d’Apple et commencer à produire des puces en 3 nm dans le courant de 2023. Les fabricants de puces seraient indécis en raison des « perspectives de vente peu claires pour les appareils Android » selon les informations de Digitimes.

Les perspectives incertaines du marché pour les appareils autres que ceux d’Apple et le coût de fabrication de la gravure en 3 nm, qui dépasse déjà 20 000 dollars par plaquette, sont susceptibles de dissuader les fournisseurs de se lancer sur ce marché.

Aussi bien Qualcomm que MediaTek sont tous les deux « pris dans un dilemme quant à savoir s’ils doivent suivre la mise à niveau du processus d’Apple en 2023 », explique Digitimes. Qualcomm est le groupe le plus important des deux puisqu’il s’occupe des puces Snapdragon que l’on retrouve dans la très grande majorité des smartphones Android. Apple fait également appel à Qualcomm pour ses iPhone, mais uniquement pour la puce réseau et non le processeur.

En soi, Qualcomm pourrait être forcé de se lancer plus ou moins rapidement sur ce marché si son partenaire Samsung veut faire face à la concurrence d’Apple sur le marché des smartphones haut de gamme.

Outre l’A17, Apple devrait utiliser la gravure en 3 nm sur les puces M2 Pro et M2 Max des futurs MacBook Pro de 14 et 16 pouces. C’est TSMC qui va s’occuper de la production, un partenaire de longue date d’Apple.