Australie, Europe, Etats-Unis, Corée du Sud, Inde, la liste des pays qui surveillent désormais de près l’App Store n’en finit plus de grossir. Depuis le mois de juin, et dans la foulée du Digital Market Competition Council of Japan’s Diet, le Japon est rentré lui aussi dans la danse, et souhaite à son tour réguler les boutiques applicatives en situation ultra dominantes que sont l’App Store et le Play Store de Google.

Le gouvernement japonais souhaite permettre aux utilisateurs de télécharger des applications par l’intermédiaire de services autres que l’App Store et le Play Store (sideloading) et tacle au passage la pré-installation d’apps Google et Apple sur les mobiles (Messages, Plans, Google Maps, etc.), ce qui nuirait à la concurrence. Apple et Google seront aussi obligés d’autoriser les paiements (dans les boutiques applicatives) via des plateformes tierces.

Apple a donc reçu une liste d’interrogations et de préoccupations concernant ces possibles abus antitrust, et comme on pouvait s’en douter, la firme de Cupertino vient de notifier son désaccord avec les différents points relevés par le régulateur japonais, rappelant une fois de plus que les verrous de l’App Store permettent de garantir un certain niveau de sécurité pour l’utilisateur. Comme il est fort peu probable que le gouvernement japonais se satisfasse de cette réponse répétée en boucle, l’avenir d’iOS au Japon semble être programmé pour le sideloading, à plus ou moins brève échéance…