A l’instar des autres GAFAM, Apple s’apprête à intégrer le secteur des Ia génératives. Le New York Times rapporte que le géant américain a récemment entamé des discussions avec de grands éditeurs et organismes de presse pour demander l’autorisation d’utiliser leur contenu afin de former son système d’IA générative toujours en développement. Cette démarche tranche avec le flou dont font preuve nombre de société d’IA au sujet de la formation de leurs grands modèles de langage.

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Malgré la bonne volonté d’Apple, certains éditeurs contactés par le californien ont fait part de leurs inquiétudes. Ces derniers se méfient des complications juridiques potentielles qui pourraient découler d’un vaste accord de licence portant sur leurs archives. L’accord mutuel apparait pourtant comme la seule solution viable contre le vol de données : plusieurs entreprises développant leurs propres systèmes d’IA générative ont été accusées de vol de contenu et d’utilisation non autorisée de données pour entraîner leur IA sans jamais avoir obtenu le consentement des créateurs et des titulaires de droits. OpenAI par exemple fait face à des poursuites l’accusant d’exploiter la propriété intellectuelle d’autrui.

Si l’on en croit LinkedIn News, Apple a proposé aux éditeurs de presse des accords pluriannuels dépassant 50 millions de dollars afin d’accéder à de nouveaux contenus. La société aurait entamé des négociations avec des éditeurs de premier plan, comme Condé Nast, NBC News ainsi que IAC, le propriétaire du magazine « People ». Apple a confirmé récemment qu’il travaillait sur des modèles d’IA génératives, et a publié plusieurs travaux de recherche qui indiquent que le californien est sans doute beaucoup moins à la traine de ses concurrents qu’on pourrait le penser de prime abord. Plusieurs fuites indiquent que la première mouture de l’IA générative d’Apple pourrait intégrer iOS 18 et l’iPhone 16 (un vrai Siri 2.0), sans que l’on connaisse précisément l’éventail des capacités de cette IA.