C’est peu dire que ça gronde de plus en plus fort à la porte de l’écosystème Apple. Afin de renforcer les droits des consommateurs et réduire les déchets électroniques, les états américains de l’Oregon et du Colorado ont adopté récemment des lois interdisant la pratique de « parts matching » d’Apple, qui relie le numéro de série d’un composant à celui de l’iPhone, empêchant ainsi l’utilisation de pièces démontées ou provenant de fournisseurs tiers lors des réparations. Ces nouvelles lois renforcent l’arsenal législatif du « droit à la réparation », et garantissent aux utilisateurs un accès à des options de réparation abordables et durables. La gouverneure de l’Oregon, Tina Kotek, a ainsi signé le Right to Repair Act, faisant de l’Oregon un leader en matière de droits des consommateurs et de préservation de l’environnement.

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La sérialisation des composants est une particularité largement décriée des appareils Apple, principalement parce que ce système de vérification rend souvent les réparations coûteuses en raison de la nécessité d’utiliser des pièces approuvées par Apple. Et en terme d’empreinte carbone, c’est évidemment un mauvais point de plus pour une société qui par ailleurs se targe de faire plus d’efforts que ses concurrents pour diminuer ses émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. La nouvelle législation de l’Orego est entrée en vigueur en janvier 2025, et une mesure similaire a été votée au Colorado quelques semaines plus tard. Ces évolutions législatives pourraient créer un précédent et pousser les firmes incriminées p'(incipalement Apple sur ce dossier) à abandonner la « correspondance de composants » via un numéro de série.