AirPods Pro et problème sonores : Apple obtient le rejet partiel d’un recours collectif
Apple a remporté une victoire judiciaire après qu’une juge américaine a rejeté la plupart des accusations d’un recours collectif concernant les AirPods Pro de première génération. La plainte accusait le le fabricant d’avoir dissimulé des défauts de qualité sonore. Toutefois, une partie de l’affaire reste en suspens, laissant la porte ouverte à une poursuite du litige.

Une grande partie des accusations est rejetée pour manque de preuves
À San Jose, la juge de district Noël Wise a donné raison à Apple en rejetant les allégations de violation des lois sur la protection des consommateurs et la garantie. Selon la décision relayée par Reuters, les neuf plaignants n’ont pas apporté de détails factuels suffisants pour étayer ces accusations. La plainte pour enrichissement sans cause a également été écartée.
Les clients affirmaient que les AirPods Pro de première génération, vendus entre 2019 et 2022, souffraient de défauts provoquant des grésillements ou une augmentation des bruits de fond. Ils reprochaient à Apple d’avoir manqué à ses obligations, même après le lancement d’un programme de réparation en 2020 pour remplacer les écouteurs défectueux. Pour sa défense, Apple a souligné que plusieurs plaignants n’avaient pas eu de problème durant la période de garantie et que deux d’entre eux avaient bénéficié d’un remplacement gratuit.
L’affaire reste en partie ouverte
Malgré ce revers, les plaignants peuvent poursuivre leur action sur un point crucial : l’omission par Apple de faits matériels concernant la qualité sonore. La juge Noël Wise a estimé qu’il était trop tôt pour décider si l’entreprise avait le devoir de révéler le défaut une fois la garantie d’un an expirée.
Apple, qui juge le procès « sans fondement », a rétorqué qu’une telle obligation n’existe que si le défaut présente un « risque de sécurité déraisonnable ». Les plaignants, qui estiment que des écouteurs haut de gamme « devraient avoir un son de haute qualité fonctionnant de manière constante », ont désormais 21 jours pour modifier leur plainte et tenter de relancer les accusations rejetées.
