Vince Gilligan, le créateur des séries cultes Breaking Bad et Better Call Saul, fait un retour particulièrement remarqué avec Pluribus, une nouvelle série de science-fiction diffusée dès aujourd’hui sur Apple TV+. Ce drame futuriste met en vedette Rhea Seehorn dans un rôle plus qu’inattendu, celui de la dernière personne malheureuse sur Terre.

Une dystopie lumineuse… et inquiétante

Dans un monde où un mystérieux phénomène a transformé l’humanité entière en un esprit collectif de bonheur perpétuel, Carol, romancière désabusée, résiste à cette joie forcée. Le président des États-Unis en personne tente de la convaincre de « rejoindre » cette utopie universelle. Mais pour Carol, cette uniformité émotionnelle cache une menace bien plus sombre : la disparition de la liberté individuelle. « Trop de bonheur finit par rendre le monde malade », avertit notre héroïne.

Pluribus

Un retour aux racines de la science-fiction

Bien que tournée à Albuquerque — un clin d’œil assumé à l’univers de Breaking Bad —, la série n’a aucun lien narratif avec les œuvres précédentes de Gilligan. Cette dernière s’inscrit plutôt dans la lignée de ses travaux sur The X-Files, et explore les frontières entre humanité et contrôle social. Si l’on en croit les premiers retours critiques, Rhea Seehorn livre ici une performance magistrale, soutenue par un casting de choix (Carlos Manuel Vesga, Karolina Wydra et Miriam Shor notamment).

Pluribus démarre donc aujourd’hui sur Apple TV avec les deux premiers épisodes disponibles, et se poursuivra à raison d’un épisode par semaine jusqu’au 26 décembre. Apple TV a déjà commandé une seconde saison de Pluribus, ce qui en dit long sur le niveau de confiance d’Apple dans le succès de cette nouvelle production.