C’est l’une des nouveautés les plus importantes de visionOS 26, le système d’exploitation de l’Apple Vision Pro, et c’est pourtant une fonction largement passée sous le radar. Les Personas, les avatars virtuels des utilisateurs du Vision Pro, ont en effet largement dépassé le stade de l' »Uncanny Valley » (la vallée de l’étrange). Dans une longue vidéo réalisée en présence d’un membre de l’équipe en charge des Personas chez Apple, les améliorations apparaissent au sens strict stupéfiantes : les visages sont ultra réalistes et traduisent cette fois parfaitement chaque émotion. Tout sentiment de gêne a disparu et les intervenants discutent « naturellement » via leurs Personas comme ils le feraient autour d’une table, oubliant même qu’ils sont sous le casque Vision Pro.

Un niveau de détails stupéfiant

Certains détails sont absolument bluffants, comme le fait que l’environnement virtuel se reflète directement dans les lunettes du Persona de l’un des intervenants. On note en outre que la discussion est enregistrée par un autre intervenant dont on ne voit évidemment pas le visage cette fois, un intervenant qui sert en fait de caméraman virtuel. C’est une autre nouveauté de visionOS 26. Décrié pour son retard sur les lunettes connectées, Apple fait ici nettement mieux que Meta : la firme dirigée par Mark Zuckerberg dévoilait il y a peu ses propres projets d’avatars hyper réalistes, des projets qui sont toujours au stade du prototype alors que les Personas sont accessibles pour quiconque se procure un Apple Vision Pro !

La reconnaissance du mouvement des mains est tout aussi aboutie , ce qui facilite évidemment énormément un dialogue parfaitement naturel entre les intervenants. Ce groupe de Personas peut aussi partager et visualiser ensemble des documents, des photos 2D transformées en 3D relief via un algorithme, etc. Bref, l’aspect disruptif de cette fonction est indéniable : pouvoir parler à distance avec quelqu’un comme si cette personne se trouvait réellement dans la même pièce que soi ne relève plus de la science fiction. Il ne manque plus qu’à représenter le corps en entier pour que la « téléportation virtuelle » devienne alors une réalité.