Apple a déposé une motion de 65 pages ce soir, le fabricant devait le faire cette semaine suite à la décision d’une juge l’obligeant à aider le FBI pour débloquer l’iPhone du tireur de San Bernardino.

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Pour Apple, « il ne s’agit pas d’un cas d’un iPhone isolé », cela va au-delà. Le fabricant estime que la demande du FBI est exagérée, la police fédérale cherche à avoir un pouvoir jugé « dangereux » qui pourrait s’amplifier à l’avenir. Apple a peur que la justice, si elle donne l’accord au FBI, autorise d’autres procédures au fil du temps, comme activer un microphone ou la caméra d’un iPhone à distance, sans que l’utilisateur ne soit pas au courant. Sa vie privée ne serait pas respectée dans ce scénario.

Dans sa motion, Apple réaffirme que le gouvernement ne cherche qu’une seule chose dans cette affaire, à savoir obtenir une porte dérobée pour ensuite être en mesure d’espionner n’importe quel utilisateur. Apple note qu’il est concerné, mais que les autres constructeurs pourraient aussi en payer les conséquences.

Concernant la requête du FBI, à savoir créer une version spéciale d’iOS pour retirer les sécurités, Apple est contre. Le fabricant annonce qu’une telle version nécessiterait entre 6 et 10 ingénieurs qualifiés. Ces derniers devraient utiliser une bonne partie de leur temps de travail pour se focaliser dessus et non la version normale pour le public avec des nouveautés.

Apple note par ailleurs qu’une telle version pourrait tomber entre les mains de personnes mal intentionnées pour ensuite hacker n’importe quel iPhone. Et ça, Apple refuse catégoriquement.

Mise à jour : Facebook, Google, Microsoft et Twitter s’apprêtent à déposer chacun une motion pour rejoindre le camp d’Apple pour lui montrer leur soutien.