Le ministère de la Justice des États-Unis annonce avoir arrêté Yaroslav Vasinskyi , un hacker ukrainien, pour son implication dans REvil. Ce groupe a réalisé des attaques de type ransomware contre des entreprises et des entités gouvernementales aux États-Unis. Il y a notamment un lien avec les MacBook Pro.

Les USA arrêtent un hacker de REVil, qui a dévoilé les MacBook Pro 2021

Arrestation d’un hacker de REvil par les États-Unis

Au mois d’avril, REvil a visé Quanta Computer, un sous-traitant d’Apple qui assemble les Mac. Le groupe de pirates a été en mesure de récupérer des schémas des MacBook Pro 2021 (qui ont été officialisés il y a quelques semaines). La fuite avait notamment permis d’apprendre qu’Apple comptait ajouter des ports supplémentaires et changer le design pour mettre une encoche.

REvil a par ailleurs extorqué Apple en menaçant de divulguer des documents supplémentaires si la société ne payait pas une rançon de 50 millions de dollars. Mais quelques jours plus tard, REVil a retiré son annonce et tous les documents restants ont disparu de son site.

REvil a poursuivi ses activités illicites et a été responsable en mai d’une cyberattaque contre le Colonial Pipeline. Cela a provoqué des pénuries d’essence sur la côte Est des États-Unis. En juillet, REvil a profité d’une vulnérabilité dans un logiciel de gestion conçu pour Kaseya, ciblant entre 800 et 1 500 entreprises dans le monde.

Un autre complice est inculpé

Yaroslav Vasinskyi a été arrêté en Pologne et sera extradé vers les États-Unis. Parallèlement à cette arrestation, le ministère de la Justice des États-Unis a saisi 6,1 millions de dollars reçus par Yevgeniy Polyanin, qui était également impliqué dans REvil et était responsable d’attaques contre de multiples victimes. Deux autres arrestations ont été effectuées en Roumanie, mais les détails n’ont pas été communiqués.

Yaroslav Vasinskyi et Yevgeniy Polyanin ont tous deux été inculpés de conspiration en vue de commettre une fraude et des activités connexes en rapport avec des ordinateurs, de chefs d’accusation substantiels de dommages à des ordinateurs protégés et de conspiration en vue de blanchir de l’argent. Le premier risque un maximum de 115 ans de prison s’il est reconnu coupable, tandis que le second pourrait être condamné à 145 ans. Bien que le premier soit en détention, son complice n’a pas été arrêté et il se trouverait à l’étranger.