Apple a récemment assuré qu’iMessage comptait moins de 45 millions d’utilisateurs en Europe, ce qui lui permet d’éviter le DMA de la Commission européenne. Mais l’UE veut maintenant s’assurer que c’est bel et bien le cas, tout comme avec Bing de Microsoft.

Conversation iMessage

Le DMA met en place de nouvelles règles qui s’appliquent aux géants de la tech qui répondent aux critères de « gardiens » (gatekeepers) et les obligent à ouvrir leurs différents services et plateformes à d’autres entreprises et développeurs. Dans le cas d’Apple, il s’agirait d’autoriser des applications concurrentes telles que WhatsApp à s’intégrer directement à iMessage.

Aujourd’hui, les autorités de concurrence de l’UE demandent aux utilisateurs et aux rivaux d’Apple et de Microsoft si iMessage et Bing devraient se conformer aux nouvelles règles strictes en matière de technologie, annonce Reuters.

La Commission européenne a envoyé des questionnaires au début du mois, demandant aux rivaux et aux utilisateurs d’évaluer l’importance des services de Microsoft et d’Apple par rapport aux services concurrents. L’autorité de surveillance de l’UE a demandé s’il y a des éléments spécifiques aux services dont les utilisateurs professionnels dépendent et comment ils s’intègrent dans les écosystèmes des entreprises. Elle a également demandé le nombre d’utilisateurs de ces services.

Les répondants ont eu moins d’une semaine pour donner leur avis. La Commission souhaite achever son enquête dans un délai de cinq mois.