Apple pourrait bien éviter d’être concerné par le DMA en Europe pour ce qui est d’iMessage et de l’interopérabilité des messageries. Selon Bloomberg, l’enquête en cours pour savoir si le service doit être concerné par la réglementation européenne est plutôt positive pour Apple.

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iMessage pourrait éviter les nouvelles règles européennes

En septembre, la Commission européenne a désigné Apple, Amazon, Google, Meta, Microsoft et ByteDance (TikTok) sur la liste des « gatekeepers » définis par la DMA. Au total, 22 services détenus et exploités par les six conglomérats technologiques ont été répertoriés. Le DMA implique certaines règles, dont une meilleure ouverture pour plus de concurrence. Pour l’App Store par exemple, Apple devra autoriser l’installation d’applications venant d’Internet ou d’App Store tiers.

Le DMA impose aussi une interopérabilité en ce qui concerne les messageries. Ainsi, un utilisateur d’une plateforme A doit être en mesure de communiquer avec une personne sur une plateforme B, ou l’inverse. Comme exemple, la plateforme A pourrait être iMessage et la plateforme B pourrait être WhatsApp.

Les seuils du DMA comprennent au moins 45 millions d’utilisateurs européens actifs, un chiffre d’affaires annuel supérieur à 7,5 milliards d’euros ou une capitalisation boursière supérieure à 75 milliards d’euros. Apple a assuré qu’iMessage comptait moins de 45 millions d’utilisateurs en Europe, lui permettant ainsi de ne pas être sujet à la législation. L’enquête en cours permet justement de définir si Apple dit vrai.

Apple s’en sortirait donc bien en ce moment au niveau de l’enquête pour iMessage. Mais il reste encore un peu de temps avant la conclusion. En effet, la Commission européenne dévoilera ses résultats en février 2024.