Un américain a été inculpé pour avoir suivi son ex-petite amie à l’aide d’un AirTag
La justice s’adapte aux nouveaux crimes « technologiques » : un homme de 23 ans originaire de Youngstown dans l’Ohio (USA) a été inculpé pour avoir utilisé illégalement un AirTag d’Apple afin de suivre les déplacements de son ex-petite amie sans son consentement. La jeune femme a découvert l’appareil dans son véhicule après avoir reçu des alertes sur son iPhone indiquant qu’un suivi de localisation était en cours. En confrontant Bikash Thapa par message, celui-ci aurait reconnu avoir placé l’AirTag tout en affirmant qu’il soupçonnait son ex-petite amie de voir d’autres personnes. Cette dernière a ensuite bloqué son numéro et contacté la police, qui a obtenu des captures d’écran des messages confirmant ses aveux. Thapa a alors été inculpé pour usage illégal d’un dispositif de traçage, un délit de premier degré, et a plaidé non coupable lors de son audience. Il a été libéré sous reconnaissance personnelle, l’audience préliminaire étant prévue le 3 juillet.
La loi de l’Ohio interdit l’installation ou l’utilisation de dispositifs de traçage sur la propriété d’autrui sans autorisation, une infraction passible de 180 jours de prison et d’une amende pouvant atteindre 1 000 dollars pour un délit de premier degré. Apple a intégré des fonctions anti-harcèlement dans ses AirTags et autres accessoires compatibles avec le réseau « Find My », telles que des notifications et des alertes sonores en cas de détection d’un traceur inconnu à proximité. La firme de Cupertino permet également aux forces de l’ordre de demander des informations pour enquêter sur les cas de suivi non autorisé.