App Store et prix d’applications : Apple assure que le DMA est un échec en Europe
Apple a lancé une offensive majeure contre le Digital Markets Act (DMA) européen en publiant une étude, commandée au cabinet Analysis Group, qui conclut à l’inefficacité de la nouvelle législation. Selon le rapport, non seulement les prix des applications n’ont pas baissé sur l’App Store pour les utilisateurs européens, mais le DMA aurait dégradé la sécurité et la confidentialité de l’écosystème iOS en Europe.

Une promesse de prix plus bas totalement manquée
Le cœur de l’argumentaire d’Apple repose sur une analyse chiffrée. L’étude, qui a porté sur 41 millions de transactions, montre que dans 91 % des cas, la baisse des commissions payées par les développeurs ne s’est pas répercutée sur les prix payés par les utilisateurs européens. Dans certains cas, les développeurs ont même profité de l’occasion pour augmenter leurs tarifs. Apple ne mâche pas ses mots dans une déclaration accompagnant l’étude :
Le DMA n’a pas tenu ses promesses, offrant moins de sécurité, moins de confidentialité et une expérience dégradée pour les consommateurs à travers l’Europe. Cette étude fournit une preuve supplémentaire que le DMA ne bénéficie pas aux consommateurs sous la forme de prix plus bas. En même temps, nous savons que la réglementation crée de nouvelles barrières pour les innovateurs et les startups tout en exposant les consommateurs à de nouveaux risques.
Pire, le rapport estime que les quelque 20 millions d’euros de commissions économisées par les développeurs ont été en grande partie conservés comme marge supplémentaire. De plus, l’étude souligne que plus de 86 % de ces économies ont profité à des développeurs situés en dehors de l’Union européenne. Même dans les rares cas de baisse, celle-ci n’était que de 2,5 % en moyenne, une donnée sans corrélation avec la chute de 10 points de la commission d’Apple.
Sécurité et innovation : les autres victimes du DMA, selon Apple
Au-delà de la question des prix, Apple affirme que le DMA a des conséquences négatives directes sur l’expérience des utilisateurs. Le fabricant d’iPhone justifie ainsi le retard de plusieurs fonctionnalités d’iOS 18 et iOS 26 en Europe. Par exemple, la synchronisation automatique des réseaux Wi-Fi entre l’iPhone et l’Apple Watch va être désactivée car Apple refuse de se conformer à une exigence du DMA qui l’obligerait à partager des données comme l’historique des réseaux Wi-Fi et les noms d’utilisateurs avec des développeurs tiers. De même, la fonction de recopie d’écran de l’iPhone sur Mac reste indisponible, Apple invoquant des risques pour la vie privée.
Il convient toutefois de noter les limites de cette étude, qui a été commandée et financée par Apple. Ses conclusions, bien que basées sur des données de l’App Store, ne prennent pas en compte les éventuelles baisses de prix sur les sites des développeurs ou sur les boutiques d’applications alternatives (AltStore PAL, Epic Games Store, etc), deux options désormais possibles grâce au DMA. La bataille entre Apple et la Commission européenne est loin d’être terminée.

Comme Apple Intelligence
Le dernier paragraphe est plus honnête que la vision qu a Apple sur ce rapport. Le DMA n a jamais été fait pour baisser les prix mais pour la fin de l obligation de passer par Apple , qui prend une taxe au passage ainsi que de bloquer une certaine position dominante d Apple sur des services concurrents
Ce rapport indique t il aussi que l expérience utilisateur est dégradée en Chine pour beaucoup de monde en fonction de leurs idées , religion et sexualité ?
Pas que pour ça mes aussi pour nous pister plus que Apple le dit les sécurité de confidentialité ne sont plus au rendez-vous
« Une promesse de prix plus bas totalement manquée »
LE CULOT
à cause de qui?
Qui met des batons dans les roues des utilisateurs?
Indice : ça commence par un A et ça finit par E.
Et comme je répète Apple a qu’à donnez la possibilité de choisir l’iOS que c’est client veux installer et Mo choix est vite choisi j’en veux pas de là restrictions européennes
Ce n’est pas un échec, et la baisse de prix n’était pas l’objectif du DMA. L’Europe doit aller plus loin avec Apple