Apple va demander à un juge de rejeter la plainte des États-Unis pour pratiques anticoncurrentielles
Aujourd’hui, Apple va demander à un juge de rejeter le plainte du département de la Justice des États-Unis (DOJ) en ce qui concerne les accusations de pratiques anticoncurrentielles avec l’iPhone et d’autres éléments.
Apple veut mettre fin aux accusations du DOJ
Reuters rapporte que le juge Julien Neals doit entendre les arguments des avocats d’Apple et des procureurs qui affirment que la société enferme les utilisateurs et empêche la concurrence de s’exprimer en limitant l’interopérabilité entre l’iPhone et les applications et appareils tiers. Apple demande le rejet de l’affaire, affirmant que les limites imposées aux développeurs pour l’accès à sa technologie étaient raisonnables et que le fait de l’obliger à partager sa technologie avec ses concurrents aurait pour effet de freiner l’innovation.
Pour rappel, la plainte du DOJ contre Apple remonte au mois de mars. Voici ce qui est reproché au fabricant d’iPhone :
- Blocage des « super applications » innovantes : Apple a perturbé la croissance des applications dotées de fonctionnalités étendues qui permettraient aux consommateurs de passer plus facilement d’une plateforme de smartphone à l’autre. Comprendre par là le passage d’iOS vers Android.
- Suppression des services mobiles de cloud gaming : Apple a bloqué le développement d’applications et de services de cloud gaming qui permettraient aux consommateurs de profiter de jeux vidéo de haute qualité et d’autres applications basées sur le cloud sans avoir à payer pour un matériel de smartphone coûteux. Il faut savoir qu’Apple a déjà annoncé un changement pour ça.
- Exclusion des applications de messagerie multiplateforme : Apple a rendu la qualité de la messagerie multiplateforme moins bonne, moins innovante et moins sûre pour les utilisateurs, de sorte que ses clients doivent continuer à acheter des iPhone.
- Diminution des fonctionnalités des montres connectées autres que celles d’Apple : Apple a limité les fonctionnalités des montres connectées de sociétés tierces, de sorte que les utilisateurs qui achètent l’Apple Watch sont confrontés à des coûts substantiels s’ils ne continuent pas à acheter des iPhone.
- Limitation des portefeuilles numériques tiers : Apple a empêché les applications tierces de proposer la fonctionnalité Tap to Pay, inhibant ainsi la création de portefeuilles numériques tiers multiplateformes.
Sans surprise, Apple s’est défendu sur le sujet et a notamment estimé que « ce procès menace ce que nous sommes et les principes qui distinguent les produits Apple sur des marchés extrêmement concurrentiels ».
Google et Facebook ( pardon, Meta ) font bien pire.
Non, Siri peut passer dans Messenger maintenant, les messages sont reconnus….