Apple et l’Union européenne s’affrontent à nouveau autour du DMA
Le bras de fer entre Apple et l’Union européenne se poursuit, alors même que les analystes tablaient initialement sur un accord tout proche (les naïfs…). Il y a quelques heures à peine, lors d’une audience devant la Cour générale de l’UE à Luxembourg, l’avocat d’Apple, Daniel Beard, a vivement critiqué le Digital Markets Act (DMA), affirmant que ce dernier « impose des charges énormes et intrusives » qui menacent les droits de l’entreprise sur le marché européen. Le groupe californien estime que la législation, en cherchant à briser son écosystème fermé, compromet la confidentialité et la sécurité des utilisateurs.

De son côté, la Commission européenne accuse Apple d’utiliser sa position dominante pour verrouiller les consommateurs et générer des « profits anormalement élevés ». Paul-John Loewenthal, représentant de l’exécutif européen, a ainsi déclaré que « Seule Apple détient les clés de ce jardin clos ; elle décide qui peut y accéder et quelles entreprises peuvent proposer leurs services aux utilisateurs d’iPhone. »
Le Digital Markets Act, une loi qui redistribue les cartes
Adopté pour limiter l’influence des géants du numérique (principalement américains), le DMA impose aux « gatekeepers » comme Apple d’ouvrir leurs plateformes à la concurrence. Concrètement, cela signifie que la firme de Cupertino doit permettre la distribution d’applications en dehors de son App Store (sideloading) et rendre certaines fonctions compatibles avec des produits tiers (comme le NFC pour Apple Pay ou l’appairage automatique des AirPods)
Malgré les ajustements récemment effectués et l’émergence d’app stores alternatifs, l’Europe en veut toujours plus. Face à la perspective de perdre ce qui fait sa force, c’est à dire son écosystème hardware et software, Apple continue de contester la loi, craignant que cette dernière n’agisse comme une atteinte directe à son modèle tout intégré. Ce nouveau bras de fer pourrait bien définir (plutôt à long terme) l’équilibre entre innovation technologique, souveraineté numérique et protection des consommateurs en Europe.

Vivement le jour où chaque pays aura son indépendance car l’Europe c’est n’importe quoi .. ils y connaissent rien en plus .Bienvenue en EURSS les amis
Si était en dictature communiste, Apple plierait, regarde en Chine.
Si c’était le cas, tu serais arrêté et emprisonné, voir pire, pour avoir émis ce commentaire.
« ouin ouin ouin »
par contre en Chine, c’est « à genoux »
On ne va pas tourner autour du pot des années . Il faut casser ce système qui tuera l innovation au profit de ces grosses entreprises
Et en quoi Samsung eux on entend rien ? Eu attaque Apple mais pas SamsungSamsung à des fonctions qu’Apple ne peux pas mettre à cause de DMA Allez comprendre !
Samsung n’est pas gatekeeper.
Et Samsung autorise les Pixel Watch à se connecter à ses tels.
Toujours autant d’incompétents ! Seul Apple est embêté car seul Apple fait son os ! Il devrait être avantagé pas disséqué ! Tout les autre ne font que prendre android qui est ont le sait tous la passoire du net d’aujourd’hui alors laissez nous faire nos choix nous même !
Moi je suis sur iOS et j’aimerais pouvoir installer ce que je veux sur mon tel. :)
Franchement, je ne comprends plus la Commission européenne. Elle veut quoi exactement ? Devenir la tutelle des citoyens ou même de nos smartphones ? Les gens sont assez grands pour choisir eux-mêmes ce qu’ils veulent, avec ou sans le DMA. L’Europe devrait défendre la liberté de choix, pas la limiter au nom de régulations parfois déconnectées du terrain. C’est mon avis personnel
Vous avez pas compris le sens du DMA si vous vous posez ces questions
C’est d’ailleurs tout le problème du DMA et consort. Il n’y a aucune pédagogie, aucune explications sur ce qu’apporte ces réglementations. C’est aussi pour ça que les citoyens européens le rejète en masse, car ils ne voient que les côtés négatif dans leur quotidien. Un peu de pédagogie et expliquer les tenants et aboutissements aiderait grandement à comprendre leur sens, plutôt que laisser les gens se forger un avis avec toutes les fake news sur les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs un peu le soucis au global, on a jamais eu autant d’outils pour communiquer, mais les gouvernements ne semblent pas vraiment savoir comment les utiliser. Il y a 40.000 sites différents et c’est quand on veut se renseigner qu’il ferait aller trifouiller dans tous ces sites pour avoir 7n début de réponse..peut-être une sorte de site unique qui regroupe tout pour mieux diriger…