Le régulateur australien veut qu’Apple propose davantage de contrôle aux utilisateurs avec iOS, notamment avec les applications préinstallées pour que chacun puisse choisir ses applications par défaut. Le régulateur demande également un assouplissement des règles avec les services.

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Apple vs Australie, le combat continue

Apple a répondu à l’Australian Competition and Consumer Commission (ACCC), expliquant qu’un changement à son écosystème au niveau d’iOS « réduirait les incitations pour les entreprises dynamiques comme Apple à innover et à développer des produits nouveaux et différenciés ». La société estime aussi que cela exposerait les utilisateurs à un « environnement beaucoup moins sûr et privé ».

Le fabricant ajoute :

Apple s’étonne que l’agence de la concurrence et de la protection des consommateurs donne la priorité à de prétendus problèmes de concurrence, pour lesquels il n’existe aucune preuve convaincante de préjudice, plutôt qu’à des dommages graves, clairs et actuels, subis quotidiennement par les utilisateurs. Ce n’est pas ce que les consommateurs veulent voir comme résultat de la réforme législative — ils veulent une protection plus forte, et non plus faible, contre les comportements illégaux qui touchent chaque année des centaines de milliers d’Australiens dont les informations sont volées, escroquées, échangées et exploitées à leur détriment.

L’un des points qui dérangent n’est autre que l’installation des applications qui se fait uniquement via l’App Store. Apple se défend sur ce point, estimant être en concurrence avec d’autres plateformes. Le groupe évoque notamment les Web Apps, à savoir ces « applications » accessibles via Safari.

Apple est dans le viseur de plusieurs régulateurs dans le monde concernant son écosystème fermé. Il y a notamment des enquêtes dans l’Union européenne, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et au Japon.