Les pdg d’Apple et Intel, ainsi que le président du conseil d’administration de Google, seront convoqués devant la justice américaine dans une affaire d’entente illégale. La juge californienne Lucy Koh (et oui encore elle ! ) a demandé à auditionner les trois dirigeants suite à des plaintes accusant plusieurs groupes de la Silicon Valley de s’être mis d’accord pour ne pas débaucher leurs salariés respectifs, ont indiqué vendredi des avocats des plaignants.

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La juge a justifié sa décision lors d’une audience jeudi en estimant que les hauts dirigeants des groupes devaient être au courant des restrictions qu’ils posaient à l’embauche de nouveaux talents. Elle a fait référence à plusieurs courriels, dont l’un envoyé en 2007 par le patron de l’époque d’Apple, Steve Jobs, et demandant que Google cesse de recruter des salariés du groupe à la pomme. Tim Cook avait remplacé Steve Jobs, depuis décédé, seulement en 2011. Il n’est pas mentionné dans les courriels, mais la juge a estimé qu’en tant que directeur d’exploitation à l’époque, il était raisonnable qu’il ait été tenu au courant. La plainte, déposée en 2011, accuse plusieurs entreprises technologiques d’avoir avec leur accord nui aux carrières et aux perspectives salariales de plusieurs de leurs salariés. Un procès est prévu pour novembre, mais les plaignants ont demandé à la juge Koh de donner à leur plainte le statut de recours en nom collectif, qui leur permettrait de représenter tous les salariés qui ont pu être affectés.